Trois policiers légèrement blessés par un homme à Paris : le suspect interpellé... |
Deux policiers ont été blessés par un morceau de verre brandi par un homme tentant de s’emparer d’une arme de service à Paris ce mardi 4 février. Le suspect a été interpellé.
Un homme a blessé légèrement deux policiers devant la préfecture de police de Paris, ce mardi 4 février 2025 vers 12 h 50, a-t-on appris de source policière, confirmant les informations du Parisien et de BFMTV .
Le suspect aurait tenté de prendre l’arme de service d’un policier
À la mi-journée, devant l’entrée de la préfecture, trois agents ont été attaqués « par un individu qui s’est précipité sur [l’un d’entre eux] pour essayer de lui prendre son arme », a expliqué le préfet de police, Laurent Nuñez, lors d’un point presse. Un des policiers a reçu « un coup de poing au visage », puis l’agresseur a été « immédiatement interpellé » par les fonctionnaires, aidés par « des effectifs qui se trouvaient en sécurisation de la préfecture de police », a-t-il précisé.
Au total, trois policiers ont été légèrement blessés : celui qui a reçu un coup au visage ainsi que deux jeunes gardiens de la paix, une femme blessée au doigt et un autre à la main, sans doute avec un morceau de verre, comme le « disent » les policiers. De son côté, le parquet de Paris a précisé à l’AFP que l’homme était « porteur d’un morceau de miroir brisé », mais qu’il n’était « pas établi qu’il s’en serait servi ».
Le suspect aurait crié « Allah Akhbar », selon les policiers visés
Selon des témoins, l’homme « aurait crié Allah Akhbar » selon les policiers visés, a affirmé Laurent Nuñez. « Je n’ai pas d’autres éléments en ma possession, sauf évidemment à faire totalement confiance à mes effectifs, et s’ils me disent cela, c’est que c’est vraiment ce qu’a dit l’individu », a-t-il souligné. Pour le moment, l’enquête a été confiée à la police judiciaire. Le parquet national antiterroriste (Pnat), sollicité par l’AFP, a indiqué être « en évaluation de la procédure ».
Interpellé, le suspect va être examiné par un psychiatre. Il a assuré être d’origine soudanaise selon une source policière. Une source proche du dossier a affirmé à l’AFP qu’il faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Le préfet de police a précisé que les premiers éléments d’identification laissaient « penser qu’il avait fait plusieurs séjours en hôpital psychiatrique », avant d’ajouter rester « prudent là -dessus ».
Interrogé sur ce point, le préfet a affirmé qu’il n’était « pas impossible » que le suspect ait commis des faits similaires. « La vraie clarification, a-t-il dit, c’est la justice qui la fera dans le cadre de l’enquête ».
Laurent Nuñez a également tenu à saluer le « courage et la détermination » des policiers, estimant que cette affaire « montrait à quel point le métier de policier est dangereux » et « difficile ».