À Brest, le réseau de chaleur urbain et soucieux de l’environnement se développe... |
Le réseau de chaleur urbain de Brest de 60 kilomètres s’agrandit jusque dans le quartier de Lambézellec. Le chantier, dont la fin est prévue en juillet 2025, permettra d’ajouter 3,6 kilomètres de réseau.
Le réseau de chaleur urbain de Brest, créé en 1988, répond aux besoins en chauffage et eau chaude des bâtiments à consommation importante. L’UBO et notamment le CHRU en profitent. Un chantier, commencé cette semaine et prévu pour être terminé en juillet 2025, permettra de raccorder le lycée Vauban, le centre d’incendie et de secours de Brest Kerallan, le campus de Keraudren et la Clinique de Keraudren.
Les 3,3 millions d’euros investis, à moitié par Brest Métropole, l’autre par l’Ademe (l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, un organisme d’État), permettront d’ajouter 3,6 kilomètres au réseau actuel de 60 kilomètres, jusqu’au quartier de Lambézellec.
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Le temps des travaux, la Ville prévoit des déviations, des aménagements de la circulation routière et une modification de l’emplacement d’arrêts de bus dans les secteurs concernés. L’accès aux commerces et aux habitations peut également être dégradé, même si la métropole « veillera à limiter au maximum la gêne occasionnée aux riverains et aux usagers de l’espace public ».
« Exemplaire sur le plan environnemental »
Le réseau de chaleur, alimenté à 90 % par le pôle du Spernot, promet une énergie locale et respectueuse de l’environnement. La déchèterie valorise énergétiquement les déchets. Le réseau est même lauréat 2024 du label Écoréseau +, récompensant les « réseaux de chaleur exemplaires sur le plan environnemental, économique et social ». Dans un contexte de crise énergétique, le fonctionnement du réseau permet une stabilité du prix, puisqu’alimenté à 90 % par des énergies renouvelables et de récupération.